Les poèmes d’Edgar Poe
Charles Baudelaire traduit quelques poèmes dont le Corbeau, suivi par d’autres traducteurs (Lefébure, Armand Renaud) et c’est par l’influence des Fleurs du Mal, en 1862, que Mallarmé découvre Edgar Poe. Il conçoit à Londres le projet de traduire ces poèmes. Dès 1864 paraissent Annabel Lee, La cité en la mer, La vallée de l’inquiètude, Silence. Stéphane Mallarmé apporte ses commentaires, ses scolies à quelques poèmes.

Edgar Poe, par Félix Vallotton
Ce n’est qu’en 1888 que les poèmes d’Edgar Poe paraissent chez Deman.
Les « Contes du grotesque et de l’arabesque » d’Edgar Poe paraissent superbement traduits par Charles Baudelaire sous les titres d’Histoires extraordinaires (1855), de Nouvelles Histoires extraordinaires (1856) et des Histoires grotesques et sérieuses (1865). Ces ouvrages et leur traduction apportent la notoriété en France à Poe.
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