Bercail


bercail

(bèr-kall, ll mouillées, et non bèrka-ye) s. m.
  • Étable où on loge les moutons.

    Fig. Ramener au bercail une brebis égarée, retirer quelqu'un de ses erreurs ou de ses désordres. Rentrer au bercail, revenir au bien. Exhortait-il ses domestiques à rentrer dans le bercail de Jésus-Christ…, Fléchier, M. de Mont. Les saints se réjouissent sept fois lorsqu'un pécheur retourne au bercail, Chateaubriand, Mart. 79. Du bercail il chassait les loups, Sans abuser de la houlette, Béranger, Petite fée.

HISTORIQUE

XIIe s. Deus vus ad comandé sun berzil à guarder ; E s'il est vostre oeille, vus le devez mener, Th. le mart. 29.

XVIe s. Tant n'est la guespe ennemie au raisin, Ny au bergeail le moleste cusin, Am. Jamyn, liv. V, Ép. à Gellia.

ÉTYMOLOGIE

Bas-latin, vervecale ; de vervex, bas-lat. berbex, bélier, mais qui, dans les langues romanes, a pris le sens de brebis (voy. BREBIS). Berzil de l'historique vient de vervecile.