À la nue accablante tu


À la nue accablante tu

Stéphane MALLARMÉ

À la nue accablante tu Basse de basaltes et de laves À même les échos esclaves Par une trompe sans vertu

Quel sépulcral naufrage (tu Le sais, écume, mais y baves) Suprême une entre les épaves Abolit le mât dévêtu

Ou cela que furibond faute De quelque perdition haute Tout l’abîme vain éployé

Dans le si blanc cheveu qui traîne Avarement aura noyé Le flanc enfant d’une sirène.

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