Citatons


« Ce n’est pas avec des idées qu’on fait des vers, c’est avec des mots. »

Stéphane Mallarmé

« Par le fait que nous aimons, que nous souffrons, nous sommes engagés dans les voies de l’universel et du permanent. »

Stéphane Mallarmé

« Nos actes utiles et bienfaisants emplissent d’empreintes plus fermes la piste des pas éternels. Ce qui persiste c’est toujours ce qui régénère. Le temps ne dure qu’en inventant. »

Stéphane Mallarmé

« Pour fortifier un coeur, il faut doubler la passion par la morale. »

Stéphane Mallarmé

« L’amour, quel autre mot pourrait donc venir donner une enveloppe verbale adaptée de nos spiritualités à l’intime accord qui compose la nature des choses et au rythme grave et grand qui réalise tout l’univers. »

Stéphane Mallarmé

« L’écrivain, de ses maux, dragons qu’il a choyés, ou d’une allégresse, doit s’instituer, au texte, le spirituel histrion. »

Stéphane Mallarmé

« Toute âme est une mélodie qu’il s’agit de renouer. »

Stéphane Mallarmé

« Un poème est un mystère dont le lecteur doit chercher la clef. »

Stéphane Mallarmé

« Dire au peintre qu’il faut prendre la nature comme elle est, vaut de dire au virtuose qu’il peut s’asseoir sur le piano. »

Stéphane Mallarmé

« Oui, je le sais, nous ne sommes que de vaines formes de la matière, mais bien sublimes pour avoir inventé Dieu et notre âme. »

Stéphane Mallarmé

« Nommer un objet, c’est supprimer les trois quarts de la jouissance du poème qui est faite du bonheur de deviner peu à peu ; le suggérer, voilà le rêve. »

Stéphane Mallarmé

« Les chats sont des êtres faits pour emmagasiner la caresse. »

Stéphane Mallarmé

« Le monde est fait pour aboutir à un beau livre. »

Stéphane Mallarmé

« Ecrire, c’est déjà mettre du noir sur du blanc. »

Stéphane Mallarmé

« Vaincre le hasard mot pour mot. »

Stéphane Mallarmé

« Un livre, dans notre main, s’il énonce quelque idée auguste, supplée à tous les théâtres, non par l’oubli qu’il en cause mais les rappelant impérieusement au contraire. »

Stéphane Mallarmé

« Sait-on ce que c’est qu’écrire ? Une ancienne et très vague mais jalouse pratique dont gît le sens au mystère du coeur. »

Stéphane Mallarmé

« L’amour, quel autre mot pourrait donc venir donner une enveloppe verbale adaptée de nos spiritualités à l’intime accord qui compose la nature des choses et au rythme grave et grand qui réalise tout l’univers. »

Stéphane Mallarmé

« Mal inspiré celui qui se crierait son propre contemporain. »

Stéphane Mallarmé

« Cette foule hagarde ! Elle annonce : Nous sommes la triste opacité de nos spectres futurs. »

Stéphane Mallarmé

« L’oeuvre pure implique la disparition élocutoire du poète, qui cède l’initiative aux mots, par le heurt de leur inégalité mobilisés ; ils s’allument de reflets réciproques comme une virtuelle traînée de feux sur des pierreries, remplaçant la respiration perceptible en l’ancien souffle lyrique ou la direction personnelle enthousiaste de la phrase. »

Stéphane Mallarmé

« ... l’écriture [n’est] que la fixation du chant immiscé au langage et lui-même persuasif du sens. »

Stéphane Mallarmé

« À quoi bon la merveille de transposer un fait de nature en sa presque disparition vibratoire, cependant ; si ce n’est pour qu’en émane, sans le gêne d’un proche ou concret rappel, la notion pure.

Stéphane Mallarmé

« Je dis : une fleur ! et, hors de l’oubli où ma voix relègue aucun contour, en tant que quelque chose d’autre que les calices sus, musicalement se lève, idée même et suave, l’absente de tous les bouquets. »

Stéphane Mallarmé

« Les choses existent , nous n’avons pas besoin de les créer, ce que nous devons faire,c’est en saisir les rapports. »

Stéphane Mallarmé

« Ci-gît le noble vol humain Cendre ployée avec les livres Pour que toute tu la délivres Il faut en prendre un dans ta main. »

Stéphane Mallarmé

« Une chose dont je suis heureux, c’est de vivre à la même époque que Monet. »

Stéphane Mallarmé

« La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres. »

Stéphane Mallarmé

« Le devoir est de vaincre, et un inéluctable despotisme participe du génie. »

Stéphane Mallarmé