Éventail (de Madame Mallarmé)
Éventail (de Madame Mallarmé)
Stéphane MALLARMÉ
première parution : 1er juin 1891
Avec comme pour langage Rien qu’un battement aux cieux Le futur vers se dégage Du logis très précieux
Aile tout bas la courrière Cet éventail si c’est lui Le même par qui derrière Toi quelque miroir a lui
Limpide (où va redescendre Pourchassée en chaque grain Un peu d’invisible cendre Seule à me rendre chagrin)
Toujours tel il apparaisse Entre tes mains sans paresse.
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Edouard Manet, Bouquet de violettes